- problème
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• 1382; lat. problema, du gr. problêma1 ♦ Question à résoudre qui prête à discussion, dans une science. Problèmes philosophiques, moraux, métaphysiques. Le problème du mal. Soulever un problème. C'est là la clé, le nœud du problème. Le problème est mal posé. Aborder, traiter, résoudre un problème. « Nous espérions y trouver quelques données pour la solution de ce problème historique » (Balzac). Problème insoluble. — Faux problème : problème mal posé, qui ne correspond pas aux vraies difficultés. Loc. Tout le problème est là : c'est toute la question.♢ Question à résoudre, portant soit sur un résultat inconnu (numérique ou non) à trouver à partir de certaines données, soit sur la détermination de la méthode à suivre pour obtenir un résultat supposé connu. Problèmes de géométrie, d'algèbre. Les données d'un problème. Résoudre un problème. Problème qui comporte deux, trois solutions. Faire un problème. Problème de robinets. « Je me souviens très bien de ce problème. Il s'agissait d'un bassin, dont on indiquait les dimensions, et d'un tuyau à débit donné » (Ramuz). — Problème d'échecs, de bridge. — Par ext. Problème de mots croisés.2 ♦ (1753) Difficulté qu'il faut résoudre pour obtenir un certain résultat; situation instable ou dangereuse exigeant une décision. ⇒ difficulté, ennui. Régler un problème. Problèmes pratiques, techniques. Les problèmes de la circulation, du stationnement. Un problème se pose. Un problème difficile (⇒ casse-tête) , insoluble (cf. La quadrature du cercle). Je ne vois pas où est le problème. « Je sais que le problème est ailleurs. Je ne sais pas où il est. Je sais seulement qu'il n'est pas là où les femmes croient » (Duras). — À PROBLÈMES : qui pose, qui suscite des problèmes. Des familles à problèmes.♢ Loc. (Choses) Faire, poser problème : présenter des difficultés. — Poser des problèmes : susciter des difficultés qu'il faudra résoudre. Cet enfant me pose des problèmes. Ça pose de nombreux problèmes.♢ Fam. Il n'y a pas de problème : c'est une chose simple, évidente. « Tu peux venir demain ? — Pas de problème ! » certainement. — Sans problème : facilement. C'est sans problème. — Fam. Il y a un problème, une difficulté. ⇒ hic, os. — Anglic. C'est mon (ton, son...) problème : cela me (te, le...) concerne, c'est mon (ton, son...) affaire.♢ Problèmes politiques, économiques, financiers. Un problème de société. — « Un important facteur du problème de l'alcoolisme » (A. Gide). Le problème du logement, du chômage.♢ (1954) Avoir des problèmes familiaux, professionnels, sexuels. De gros problèmes de santé. Problèmes psychologiques, ou absolt Problèmes : conflit affectif, difficulté à trouver un bon équilibre psychologique. Adolescent qui a des problèmes. Une fille à problèmes.3 ♦ Chose, personne qui pose des problèmes. Son attitude est un problème. ⇒ énigme. — Cet élève est un problème.problèmen. m.d1./d Question à résoudre, d'après un ensemble de données, dans une science. Problème de géométrie. Solution d'un problème.— Exercice scolaire consistant à résoudre un problème.d2./d Difficulté; situation compliquée. Problème des minorités ethniques.— Poser un problème; faire problème: faire difficulté.|| Loc. Fam. (Il n'y a) pas de problème!: c'est facile, évident.— C'est votre problème: cela vous concerne.⇒PROBLÈME, subst. masc.A. —ÉPISTÉMOL. Question à résoudre par des méthodes rationnelles ou scientifiques. Synon. question. Problème d'astronomie, de physique; problème insoluble; problème mal posé; la clé, la solution du problème:• 1. Certes, Newton marque d'abord qu'il pourrait y avoir une cause de la gravitation à chercher, mais il ne l'a pas trouvée encore. Les disciples seront plus catégoriques; pour eux le problème n'existe pas, la gravitation est une propriété irréductible de la matière, il n'y a pas lieu de chercher au delà d'elle.Gds cour. pensée math., 1948, p.376.— MATH. Question pouvant être résolue à partir des éléments donnés dans l'énoncé. Problème d'algèbre, d'arithmétique, de mathématiques; problème de la quadrature du cercle, de la cubature de la sphère; données, énoncé, solution d'un problème; poser, résoudre un problème, faire un problème de géométrie. Le calcul de cette probabilité serait un problème compliqué, dont la solution dépendrait de la forme du calcul numérique qui a amené les deux résultats concordants, du nombre des chiffres employés, etc. (COURNOT, Fond. connaiss., 1851, p.112). Il est fini, ce problème. Après avoir recommencé chaque opération deux fois (je me trompe si souvent!) j'obtiens un résultat de 22.850 francs, comme bénéfice du monsieur; un joli bénéfice! (COLETTE, Cl. école, 1900, p.209).B. —P. ext., cour.1. a) Question d'ordre théorique ou pratique qui implique des difficultés à résoudre ou dont la solution reste incertaine. Problème complexe, insoluble; soulever, traiter un problème.
) [Sur un plan spéculatif] Problème philosophique, métaphysique, moral; problème ontologique. Le problème de Dieu, je dois le confesser, avait été réglé dès la seconde. Je ne pense pas avoir eu l'occasion de l'aborder ensuite avec un seul de mes nombreux camarades de lycée, de régiment, d'université (J.-R. BLOCH, Dest. du S., 1931, p.75). La vie peut-elle exister en dehors de l'organisation cellulaire? Le problème se pose seulement pour les formes virales (Hist. gén. sc., t.3, vol. 2, 1964, p.625).
♦Faux problème. V. faux1.) [Sur un plan pratique] Le problème de l'éducation des enfants, de la drogue; le problème du désarmement; les problèmes de la circulation, du stationnement; problèmes politiques, économiques, financiers, sociaux; les grands problèmes. Toutes les religions se sont organisées autour du problème sexuel (FAURE, Espr. formes, 1927, p.130):
• 2. Il n'est pas de jeune fille de dix-huit ans, si ingénue qu'on la suppose et si discrètement élevée qu'elle puisse être, qui n'ait agité maintes fois dans sa petite tête le problème inquiétant du mariage et de ses suites.THEURIET, Mariage Gérard, 1875, p.174.— Expr. fam. C'est ton (mon, votre, son...) problème. Cela te (me, vous, le...) concerne personnellement. Voir REY-CHANTR. Expr. 1979.b) Difficulté, ennui. Avoir des problèmes, chacun a ses problèmes; problèmes techniques; problèmes d'argent, de santé. Raconter une histoire d'aujourd'hui où les lecteurs retrouveraient leurs soucis, leurs problèmes (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p.256):• 3. Tentative d'abandon d'activités dispersées dans lesquelles les patrons de la Banque Rothschild se seraient lancés avec trop d'impétuosité en période d'expansion ? En tout cas, l'énumération des filiales «à problèmes» est préoccupante.Le Point, 16 oct. 1978, p.153, col. 1.♦Poser des problèmes. Susciter des difficultés. Faire problème. Présenter des difficultés. C'était [Vigny] une nature des plus compliquées dans sa finesse et qui, par ses qualités et ses défauts, ses supériorités et ses ridicules, fait encore problème pour moi aujourd'hui (SAINTE-BEUVE, Portr. contemp., t.2, 1869, p.79).— Familier♦Il n'y a pas de problème. La chose est simple, facile. C'est pas un problème. C'est très simple. C'est pas tellement un problème, dit Gabriel (QUENEAU, Zazie, 1959, p.33).♦Pas de problème, sans problème. Certainement. Voir REY-GAGNON Anglic. 1982.— Spécialement♦SOCIOL. Problème social. ,,Situation considérée comme menaçante pour certaines valeurs de civilisation d'une société donnée`` (WILLEMS 1970).♦PSYCHOL., au plur. Difficulté d'ordre affectif ou psychologique. À partir du transfert on crée une nouvelle édition de vieux problèmes (CHOISY, Psychanal., 1950, p.184). Certains tribunaux ont même fait appel, ici et là, à des «spécialistes». (...) à Paris, deux psychologues reçoivent les conjoints «à problèmes» (Le Point, 10 mars 1980, p.68, col. 2).2. Chose dont il est difficile de déterminer la nature, ou qu'on ne peut expliquer, concevoir. Synon. énigme. Cette affaire est un vrai problème. L'homme est pour lui-même un grand problème (Ac.). Beaucoup ont souffert devant le problème de la vie (SAND, Lélia, 1833, p.2). L'homme a été le problème du dix-huitième siècle; la femme est le problème du dix-neuvième (HUGO, Actes et par. 3, 1876, p.277):• 4. ... J'irai, j'irai par-tout te rendre un même hommage,Et d'un égal amour accomplissant ma loi,Jusqu'aux bords du néant murmurer: gloire à toi!—Ni si haut, ni si bas! simple enfant de la terre,Mon sort est un problème, et ma fin un mystère;Je ressemble, seigneur, au globe de la nuitQui, dans la route obscure où ton droit le conduit,Réfléchit d'un côté les clartés éternelles,Et de l'autre est plongé dans les ombres mortelles.LAMART., Médit., 1820, p.41.— Fam. Problème! Le tout se terminait par cette phrase, grosse peut-être de perfidies: «D'où vient leur tendresse? Problème! et, comme dit Bazile, qui diable est-ce qu'on trompe ici?» (FLAUB., Éduc. sent., t.2, 1869, p.42). L'as-tu vu ? rapporte-t-il le portrait d'Aïssé? Problème! (FLAUB., Corresp., 1871, p.321).REM. 1. Problème-, premier élém. de comp. dont le second élém. désigne la nature de la question à résoudre, de la difficulté à surmonter. Le problème-tabac vient de se poser chez les fumeurs. Mais, pour l'instant, il se traduit surtout par des agacements. Le non-fumeur, superbement ignoré jusqu'à l'an passé, commence à être regardé d'un sale oeil (Le Nouvel Observateur, 4 mars 1978, p.55, col. 3). 2. Non-problème, subst. masc. [Le subst. constr. ne peut être interprété comme une nominalisation] En Grande-Bretagne, le P-C est un non-problème, le seul micro-organisme politique qui ne croît ni ne meurt (L'Express, 10 oct. 1977, p.143, col. 2). Le déficit: un non-problème. Le déficit le plus souvent évoqué concerne non pas l'ensemble des organismes de Sécurité Sociale, mais celui du régime général des salariés (L'Express, 20 oct. 1979, p.187, col. 3).Prononc. et Orth.: []. Ac. 1694: -blé-; 1718: -ble-; dep. 1740: -blè-. Étymol. et Hist.1. Ca 1380 «difficulté d'ordre spéculatif, à laquelle on cherche une solution satisfaisante pour l'esprit» (EVRART DE CONTY, Problèmes d'Aristote, ms B.N., fr. 210, f° 1a ds GDF. Compl.); 2. a) 1612 «(dans le domaine scientifique) question à résoudre par des méthodes logiques, rationnelles» (Cl.-G. BACHET, Problèmes plaisans et delectables qui se font par les nombres, Lyon [titre] cf. CIORANESCU 17e, 9170); b) 1900 «exercice scolaire de mathématiques» (COLETTE, Cl. à l'école, Paris, Ollendorf, p.138); 3. a) 1753 «chose, personne que l'on conçoit ou que l'on explique mal» (LA BEAUMELLE, Le Siècle de Louis XIV ds BRUNOT t.6, p.1383); b) 1775 «difficulté d'ordre pratique à laquelle on se trouve confronté» (VOLTAIRE, Lett. Delisle, 25 mars ds LITTRÉ); c) 1954 avoir des problèmes «avoir des difficultés (matérielles, psychologiques, sentimentales)» (BEAUVOIR, op. cit., p.507); d) 1963 il n'y a pas de problème (Lar. encyclop.). Empr. au lat. problema «problème, question à résoudre», gr.
«ce qu'on a devant soi, obstacle; tâche, sujet de controverse, problème», dér. de
«jeter devant; mettre en avant comme argument; proposer (une question, une tâche, etc.)». L'expr. sous 3 d est un calque de l'angl. no problem, où problem est att. dep. 1934 avec un sens affaibli (v. REY-GAGNON Anglic. et NED Suppl.2). Fréq. abs. littér.: 5985. Fréq. rel. littér.: XIXes.: a) 2536, b) 3731; XXes.: a) 6530, b) 17366. Bbg. QUEM. DDL t.27.
problème [pʀɔblɛm] n. m.ÉTYM. 1382; lat. problema, grec problêma.❖1 Question à résoudre, point obscur que l'on se propose d'éclaircir, qui prête à discussion, dans un domaine quelconque de la connaissance. ⇒ Question. || Problèmes philosophiques, moraux (→ Distinguer, cit. 2), métaphysiques (1. Métaphysique, cit. 3). || Le problème du mal (3. Mal, cit. 50), de l'origine (cit. 10) des idées. || Soulever le problème de… || Il a très bien vu le problème. — C'est là la clef du problème. || Le problème est clair, est bien posé. || Problème verbal. || Problème insoluble, soluble. || Aborder (→ 1. Avocat, cit. 17), traiter, résoudre un problème. — Le vieux problème de l'origine (cit. 11) des religions. ☑ Loc. Tout le problème est là : c'est toute la question.1 Nous espérions y trouver quelques données pour la solution de ce problème historique : comment le protestantisme s'est infiltré dans les grandes maisons de France, et comment s'est formée cette double opposition populaire et aristocratique (…)Balzac, le Feuilleton, in Œ. diverses, t. I, XXXV, p. 419.2 Je confesse que j'ai coutume de distinguer dans les problèmes de l'esprit ceux que j'aurais inventés et qui expriment un besoin réellement ressenti par ma pensée, et les autres, qui sont les problèmes d'autrui.Valéry, Variété, in Œ., Pl., t. I, p. 1318.2.1 « tout le problème est là ! » Brevet de bon sens, de parfaite logique, décerné au parleur qui vient de terminer sa démonstration politique, sociale ou économique. Ex. : « Le Marché Commun, c'est très joli, encore faut-il que l'on joue le jeu franchement ! — Tout le problème est là… ».Pierre Daninos, Un certain Monsieur Blot, p. 237.♦ Spécialt (dans les sciences mathématiques). Question à résoudre, portant soit sur un résultat inconnu à trouver à partir de certaines données, soit sur la détermination de la méthode à suivre pour obtenir un résultat supposé connu. || Problèmes mathématiques (→ Équation, cit. 2). || Problèmes de géométrie, d'algèbre (→ Opération, cit. 3), de mécanique (cit. 8) céleste. || Dégager l'inconnue d'un problème algébrique. || Déduire (cit. 5) la solution de la supposition du problème résolu. ⇒ Analyse (infra cit. 8). || Résoudre un problème (→ Approximation, cit. 1). || Résolution d'un problème par la méthode de… || Problème qui comporte deux, trois… solutions. || Problème indéterminé. || Problème insoluble. ⇒ Aporisme. || Problème de la quadrature du cercle. — Problème des partis (traité par Pascal et Fermat). || Problème (ou paradoxe) de Saint-Pétersbourg. || Le problème du tricheur (dû à Henri Poincaré). — REM. Un grand nombre de problèmes mathématiques sont désignés par le nom des savants qui les ont proposés ou résolus. || Problème de Pappus, problème de Cauchy.♦ (1913). Exercice scolaire comportant des questions à résoudre. || Problème d'arithmétique (⇒ Calcul), de mathématiques (→ Classe, cit. 13). || Les données, l'énoncé d'un problème. || Questions de cours et problèmes. || Faire un problème. || Tu as fait, fini tes problèmes ? ☑ Problème de robinets (cit. 1.2, 1.3 et supra).3 On nous avait donné — pour modérer nos plaisirs de vacances — quelques problèmes à secret, dont la solution, je le savais bien, résultait toujours d'une astuce tapie sournoisement dans l'énoncé. Ce dernier présentait un visage bénin et ironique, comme une devinette. Il avait pour mission de vous fourvoyer, en désespoir de cause, dans des opérations interminables dont le résultat (s'il en résultait, par hasard, quoi que ce fût) était monumentalement absurde. Et le maître vous le démontrait sèchement au tableau.H. Bosco, Antonin, p. 89.♦ (Dans les jeux dont les règles sont précises). || Problème d'échecs. || Cette revue, ce journal propose des problèmes de mots croisés, de bridge.♦ ☑ Faux problème : problème mal posé, posé à côté du vrai problème, qui ne correspond pas aux vraies difficultés (→ 1. Faux, cit. 31).3.1 Le danger, aujourd'hui, c'est qu'on se pose de fausses questions. On résout des milliers de problèmes. Mais, hélas ! ce sont de faux problèmes dès le départ.2 (Dans l'ordre de la pratique, de l'action). Difficulté qu'il faut résoudre pour obtenir un résultat; situation instable ou dangereuse exigeant une décision. ⇒ Ennui. || Problèmes techniques (→ Culture, cit. 2). || Les problèmes de la circulation (cit. 5), du stationnement. || C'est un problème de digestion, de foie… || C'est un simple, un petit problème de trésorerie. — (Art, littér.). || Problèmes plastiques (→ Expressionnisme, cit. 1).4 (…) unité dans l'aspect et variété infinie dans le détail, voilà le difficile problème que les artistes du moyen âge ont presque toujours résolu avec bonheur.Th. Gautier, Voyage en Espagne, p. 27.♦ Être débordé par les problèmes pratiques (→ Inopiné, cit. 2). || Régler un problème : résoudre une difficulté d'ordre pratique.♦ ☑ Loc. Faire problème : présenter des difficultés. || Son refus ferait problème. — ☑ Poser des problèmes : susciter des difficultés qu'il faudra résoudre. ⇒ Bémol (3.), hic. || Cet enfant me pose des problèmes. || Ça pose, ça me pose des problèmes ! — (Récent; prétentieux). || Ça pose problème.♦ ☑ (Calque de l'angl. des États-Unis; av. 1959). Fam. Il n'y a pas, (fam.) y a pas [japɑ] de problème : c'est une chose simple, évidente ou facile; s'emploie aussi en réponse : bien sûr, évidemment. || « Tu pourras venir demain ? — Pas de problème ! », certainement.4.1 — Ça, coco, c'est ton problème.— On dit toujours ça pour se désintéresser.É. Ajar (R. Gary), l'Angoisse du roi Salomon, 1979, p. 84.♦ Spécialt. a (Appliqué à une collectivité). || Problèmes politiques (→ Nationaliste, cit. 3). || Le problème de la Tchécoslovaquie (→ Pacifiquement, cit.). || Graves, immenses (→ Hypertrophier, cit. 3), redoutables problèmes (→ Intéresser, cit. 8). — Problèmes économiques, financiers. — Le problème social, les problèmes sociaux (→ Apporter, cit. 19; enchevêtrer, cit. 5). || Le problème du logement, de l'alcoolisme (→ Facteur, cit. 3).5 L'unique chance de paix, semble-t-il, serait, au contraire, comme le demande l'Angleterre, de ne pas localiser le conflit, d'en faire un problème diplomatique européen, auquel toutes les puissances seraient directement intéressées, et que toutes les chancelleries s'appliqueraient à résoudre (…)Martin du Gard, les Thibault, t. VI, p. 173.b (Appliqué à une personne). || Avoir des problèmes familiaux, personnels, professionnels. || Problèmes sexuels. — Problèmes psychologiques, ou absolt, problèmes : conflits affectifs, difficultés à trouver un bon équilibre psychologique. || Adolescent qui a des problèmes, de gros problèmes. || Il est à l'âge où l'on a des problèmes.♦ Avec une valeur générale, couvrant la théorie (→ ci-dessus, 1.) et la pratique. || Étude, traitement des problèmes. || Science du traitement des problèmes (problémologie).3 Par métonymie. Chose, personne qui pose un, des problèmes (au sens 2); chose incompréhensible. || Pour moi, son attitude est un vrai problème. ⇒ Énigme.♦ Personne qui a des problèmes psychologiques et qui en pose aux autres. || Cet élève, cet adolescent est un problème.
Encyclopédie Universelle. 2012.